ßlɑɩʀ Wɑlɗoʀf ♣ Queen B'

Samedi soir, tout calme, tout noir et si silencieux. J’étais dehors, sans manteau puisqu’il fessait chaud, mon baladeur sur les oreilles écoutant de la musique. Parfois, le calme de la nuit m’apportait un peu de réconfort, ce que j’avais le plus besoin en ce moment. Depuis quelque temps je me remettais toujours en question. Parfois je n’étais pas assez belle, parfois j’était trop égoïste, parfois les deux. En fait, depuis quelques temps, je n’était pas au plus top de moi-même. Je perdais de la popularité. Beaucoup trop. J’étais une fille vraiment superficielle, qui allait mourir sans mari à cause de mes gouts de luxe. J’étais comme ça, et si quelqu’un m’acceptait comme j’étais, je le laisserais entrer dans ma vie, sinon il connaissait la porte de sortie. Une belle porte grise, avec un panneau ou était écrit le mot “Exit” en rouge clignotant. D’ailleurs ceux qui la prendrait, je n’aurais même pas un petit regret pour eux, je ne verserais même pas une larme. Ils auront tout simplement contribué à me forger mon caractère, déjà bien encrer dans ma personnalité, mais quand même. Ils auront aidé à me faire une carapace pleine de haine, et je n’en serais que plus hautaine avec eux, qui qu’il soit. De ma meilleure amie à ma mère, n’importe qui !

Assise sur les marches de mon perron, je regardait les passant promener leurs chien, je regardait les yeux brillant des chats qui entendait le bruit que la musique que j’écoutais fessait et qui me regardait tout d’un coup, ayant l’air de dire “ T’as pas honte de faire tout ce bruit “. J’avais passer une journée pitoyable. D’abord j’avais taché mon plus belle ensemble. Un beau haut en coton blanc et un pantalon noir fichu grâce à la seule sorte qui restait à la cantine ce midi. La seule sorte qui restait et que pourtant je détestait plus que tout. Le jus de raison. L’ennemis de tout vêtement blanc. J’avais été au toilettes, enfin, j’avais couru au toilettes et avait regardé les dégâts pendant au moins quinze minutes dans le miroir. J’aurais du rester couché aujourd’hui.

Je changea de piste sur mon baladeur. Si il aurait fallu que je tombe sur une chanson triste, la peine, la colère et tout les sentiments qui m’avait traverser en un et seul jour aurait sortis en larme, je n’aurais pas pu l’empêcher. Aujourd’hui je fut aussi demander au bureau du principal. Selon lui, un chandail taché, aussi beau soit-il n’était pas une raison valable.

« Mademoiselle Forbes, pourquoi n’étiez-vous pas en classe lors de votre dernier cours ? »

« Je n’ai pas pu aller en classe à cause de ce petit incident »

Décidément.

« Mais de quel accident parlez-vous ? »

C’était à croire qu’il devrait changer de lunettes. Était-il aveugle, ou sincère et qu’il ne la voyait pas. À moins qu’il l’as voyait mais qu’il croyait que le chandail venait comme cela. Je le regarda un peu confuse et lui pointa du doigt la tâche sur le beau coton blanc.

« Ça. Voyez-vous quelqu’un arriver avec une tache immense , moi non. J’aime certainement mieux me promener en sous-vêtements le reste de la journée que de garder un chandail fichu comme cela. »

« Voyons Mademoiselle Forbes, ne dites pas des idioties pareille. »

« Je vous assure monsieur! »

« Allez vous changer, demandez un billet à la secrétaire »

J’étais donc partie chez moi et découvris sans trop de surprise que ma mère n’y étais pas. Je m’étais habituer à sa présence fantôme, même si parfois je me disais que j’avais besoin d’elle et que ma mère était totalement irresponsable pour partir aussi souvent et aussi longtemps. Je m’étais mise en sous-vêtements et décidée de rester chez moi pour les deux derniers cours de la journée. J’étais alors descendu, sans même mettre des vêtements et m’était étendue sur le canapé en sous-vêtements et avait fermer les yeux en repensant à cette horrible journée comme je le fait là. Ce que je détestais les journée comme ça. Ces journées où la vie et la malchance s’acharnait contre vous et vous fessait passer une sale journée. Je mettais endormie pendant environ 1 à 2 heures et mettait réveiller, je suis monté mettre quelque chose, avais souper et était aller m’asseoir sur les marches du perron. Je me mise à pleurer doucement en repensant à tout ça. Une réaction bête et stupide selon moi. Je fus même contrainte d’arrêter car en levant la tête pour essayer d’arrêter de pleurer, je remarque quelqu’un qui était sur le trottoir, devant l’allée menant jusqu’à la maison et me regardait. J’essuya rapidement les larmes salées qui coulait sur mes joues et souriais. Je me demanda même un moment si il pouvait le voir, vu qu’il fessait noir. Il n’y avait que la lune, donnant sur la rue et aussi sur quelque maison qu’elle éclairait, une petite lueur argentée qui les rendait à la fois mystérieuse mais aussi superbe. Je lui fit un signe de tête signifiant que j’allais bien et distingua la silhouette d’un homme. Il me semblait même avoir déjà vu cette silhouette quelque part. Il ressemblait étrangement à l’homme du grill. Celui que je cherchais depuis peut-être une semaine, sans l’avoir vu, et je devais avouer qu’après quatre jours, j’avais perdu un peu d’espoir. Un espoir qui était conçu seulement à l’idée de le revoir. J’avais gardée en tête son sourire si craquant. Et sa bouche, sa bouche avec ses lèvres, que toute fille l’ayant vu aurait désirée, désirée poser ses lèvres sur les siennes et l’embrasser passionnément, mais surtout langoureusement. Je me leva d’un coup serrant par la même occasion mon baladeur et mis mon manteau avant de m’approcher doucement de l’homme. Plus je m’approchais de lui, plus j’étais sure qu’il était l’homme du Grill.

You Know You Love Me.